au coin la route, un carrefour à l’enfer

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u coin la route, un carrefour à l’enfer
Au bout de ta joue ma vie à refaire
J’ai plus vraiment besoin de je t’aime
Et pourtant je vis mal mon cœur à la fenêtre

Tant de visages dans nos mirettes
Que déjà je traîne sous l’asphalte
Mon semblant de vérité
Que tu daignes par cécité

Je râle, je crache mes sentiments
Une ligne, un méridien un peu aimant
J’effleure la rose de mon mal
Inspire de pales idées, si peu banal

J’avide le contour déchire ton retour
Tant de faits pour qui n’apprécie plus le jour
La belle chimère n’a plus de goût
Ni même la vie, pas plus que la mort

J’aire seul par pensée dérisoire
Recherche la nuit durant le jour
Le jour, une sombre lame écarlate
Plus de sourire à répandre dans ces lieux

Dieu ? au fond je m’en fout
Naître à l’envers pour suer par le tout
Une bouffée dans le ciel
Obscure le talent en ta terre

Tant aimé que s’en aller
Ame sensible je vous envies
Œuvre maudite ô moins tu t’exprimes
Pourquoi suis je venu ?

Paraît que tout à un sens
Que même les corps transcendent
L’univers est-il un ver ?
Qui m’a bouffé au quart de tour

L’existence est-elle une chaîne ?
Insipide dans mes sens
J’horripile ton absence
Ca m’avide au royaume des zombies

A quoi bon se donner
Mon sommeil est mon réveil
Je volais au royaume des anges
On meurt qu’en étant vivant

Damné je ne puis apprécier
Tout ces gens, ces choses, ces lieux
Le dedans du dehors
Le plein du vide
Le chaos de l’ordre
Mais j’existe dans mon inexistence
Je ressens bien que je n’éprouve plus rien
Ma vie… un film qu’on repasse mille fois
On se lasse de tout
La clé du sourire réside dans le partage
A prendre tout, on devient fou
La connaissance prend sa racine dans l’ignorance

Et vous ?

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